Jeudi 10 août 2000 :
Nantes, 10h50 : premier des trois vols qui vont m'emmener vers le Mexique. Il y en a deux autres qui suivent : Paris/Los Angeles et Los Angeles/México. Le vol transcontinental se fait avec United Airlines. Plutôt pas mal : chacun a son écran, quatre films au choix (dont deux doublés en français) qui passent en boucle... mais il se mérite ! Trois heures trente de retard au départ !! Heureusement que j'avais huit heures d'attente à LA !
Une fois là-bas, commence une visite pas franchement bien guidée de LAX. J'arrive au terminal Tom Bradley. On me dit que mon vol suivant part du terminal 7. Je prends une navette. Là, on me dit que "non, non, c'est au terminal 6". J'y vais. Et là, "ah ben non, votre avion part de Tom Bradley !! Je trouve *finalement* le guichet, et je vais dormir un peu dans la salle d'attente.

Le Groenland vu d'avion
Vendredi 11 août :
Départ de LAX à minuit. Quitter LA en avion est impressionnant. Vous vous souvenez de "Rencontre du troisième type", la scène où la ville se rallume après le passage des ovnis ? Eh bien, c'est ça. Une ville quasiment à perte de vue ! L'arrivée à Mexico est encore plus mémorable, surtout quand on y arrive de nuit. Des lumières partout, même sur les montagnes. On ne voit même pas où la capitale s'arrête. De plus, on passe très près des habitations : l'aéroport est situé en pleine ville. (De jour, quand on voit l'état de certaines maisons, c'est impressionnant aussi mais pas pour les mêmes raisons...)
J'atterris à 05h30. Le passage de douane est très rapide. Mon avion est le premier de la journée. Je prends un taxi et là, je tombe sur Fangio ! Il roule comme un malade sur les boulevards, freine au dernier moment quand il aperçoit un trou dans le bitume ou un "tope" (ralentisseur et spécialité mexicaine). Je le soupçonne même d'avoir fait du 120 km/h sur le périph. Je n'en suis pas sure : il n'y a aucune lumière sur le tableau de bord, la seule chose que j'ai vue, c'est que l'aiguille du compteur ne fonctionnait pas ! J'arrive chez Karine, la copine chez qui je passe mes vacances, à 06h30. Une heure après l'atterrissage, un record !
Guanajuato, son université grise, sa cathédrale jaune L'après-midi, on part à Guanajuato, à quatre heures trente de route. La sortie de Mexico ressemble à la région parisienne en pire, notamment *grâce* aux camions qui polluent.
Il y a deux types d'autoroute : la cuota, payante et la libre, gratuite. On prend la "cuota", en meilleur état. On y trouve des gens traversant à pied, des centaines de cyclistes sur la bande d'arrêt d'urgence (!!) partant en pèlerinage on ne sait où... Dément !

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